Apprendre à se poser les bonnes questions

Deuxième leçon : Apprendre à se poser les bonnes questions avec l'aide du portail Eduscol, juste ici : http://eduscol.education.fr/numerique/dossier/competences/rechercher/methodologie/evaluation

Un site internet peut être une mine d'or en matière d'informations, mais elles peuvent ne pas être fiables. Méfiance, donc.

 

Six questions permettent de s'assurer de la fiabilité d'un site internet :

1. Qui est l'auteur ou l'organisme ? Nous l'avons vu, une adresse URL donne des indices. Mais le simple fait de cliquer sur les onglets «à propos de», «contacts», «crédits» ou «mentions légales» peut être très utile pour différencier, par exemple, les professionnels des amateurs.

2. Quelle est la nature du site ? Là encore, le nom de domaine présent dans l'adresse URL peut être révélateur.

3. D'où provient ce site ? Le suffixe du nom de domaine répond à ce questionnement, mais il s'agit aussi de savoir si l'information venant d'ailleurs peut convenir au besoin exprimé.

4. Quand ? La date de mise à jour d'un site est fondamentale. Une bonne information est, en effet, une information actualisée. Cette date est visible à la toute fin de l'énumération des mentions légales ou encore dans les informations sur la page qu'il est possible de consulter en faisant un clic droit.

5. Pourquoi ? Un peu de sens critique permet d'établir une idée précise du public visé par le site et donc, de l'objectif fixé. Est-il à visée commerciale ? Publicitaire ? Simplement informatif ? De manière générale, il est nécessaire d'aiguiser votre esprit critique, en déjouant les enjeux commerciaux, en vous méfiant des forums, par exemple, sur lesquels circulent des informations erronées. Au final, il faut déterminer les apports du site internet.

6. Comment ? Quelques indices permettent de savoir si le site tient la route. Il s'agit de déterminer, par exemple, si la structure des phrases est correcte, si l'organisation des informations est logique, si elles sont payantes ou gratuites, si les informations s'accompagnent d'une bibliographies et de liens solides.

 

La posture réflexive à adopter est simple et pourrait être illustrée par une petite équation :